à vous de juger...
première source
"A Paris, 27 distributeurs automatiques de la Poste, du Crédit Lyonnais, de la Société Générale et du CIC ont été mis hors service avec de l’acide sulfurique ou des coups de marteaux dans la nuit du 22 au 23 janvier. Des autocollants ont été apposés pour préciser que toutes ces banques balancent des sans-papiers aux flics.
Dans ces banques, des employés sous la demande de leur direction appellent en effet régulièrement les flics pour qu’ils viennent contrôler la validité des papiers de leurs clients. En toute conscience des conséquences que cela implique pour leurs clients sans-papiers, ils les livrent aux préfectures. Le plus souvent ces sans-papiers se retrouvent en garde à vue, puis enfermés dans un centre de rétention avant d’être expulsés. Parfois ils risquent aussi la prison.
Ces banques, en plus de s’enrichir sur l’exploitation (une banque reste une banque !), participent à l’effort national de chasse aux indésirables. Comme tout un chacun, les sans-papiers sont obligés d’ouvrir un compte en banque, de prendre les transports en commun, de se déplacer, de se rendre en préfecture pour la paperasse... Tous ces moments deviennent des points de frontières : autant d’occasion de se faire balancer, contrôler, rafler. Si les conséquences ne sont pas toujours les mêmes, avec ou sans papiers, nous subissons tous l’exploitation et le contrôle.
Parce que l’indignation n’a jamais suffit, sabotons la machine à expulser !"
Source : Indymedia lille
Dans ces banques, des employés sous la demande de leur direction appellent en effet régulièrement les flics pour qu’ils viennent contrôler la validité des papiers de leurs clients. En toute conscience des conséquences que cela implique pour leurs clients sans-papiers, ils les livrent aux préfectures. Le plus souvent ces sans-papiers se retrouvent en garde à vue, puis enfermés dans un centre de rétention avant d’être expulsés. Parfois ils risquent aussi la prison.
Ces banques, en plus de s’enrichir sur l’exploitation (une banque reste une banque !), participent à l’effort national de chasse aux indésirables. Comme tout un chacun, les sans-papiers sont obligés d’ouvrir un compte en banque, de prendre les transports en commun, de se déplacer, de se rendre en préfecture pour la paperasse... Tous ces moments deviennent des points de frontières : autant d’occasion de se faire balancer, contrôler, rafler. Si les conséquences ne sont pas toujours les mêmes, avec ou sans papiers, nous subissons tous l’exploitation et le contrôle.
Parce que l’indignation n’a jamais suffit, sabotons la machine à expulser !"
Source : Indymedia lille
deuxième source
Une unité d'élite de la brigade criminelle spécialisée dans les faits terroristes enquête depuis décembre sur des sabotages en série de distributeurs automatiques de billets de la BNP et de La Banque postale, et pense avoir à faire à des militants d'extrême-gauche, a-t-on appris mardi de source judiciaire, confirmant une information de RTL. Une quarantaine de distributeurs ont été sabotés avec de la colle, de l'acide, à coups de masse ou encore incendiés depuis début décembre à Paris et en province, notamment à Grenoble. Des slogans ont été portés sur les distributeurs sabotés, qui reprochent aux deux banques concernées d'avoir dénoncé des étrangers sans papiers titulaires de comptes, et les opérations ont été revendiquées sur un site internet présenté comme proche de la mouvance de l'extrême gauche, indymedia.org.
ça balance chez europe 1
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